Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bricoleuse et ses aiguilles
17 mars 2019

Calligraphie

 

 

 

Bonjour tout le monde 

 

Il y a quelques jours, j'ai participé à un atelier de calligraphie. 

Nous avons appris à utiliser un Calam, pour faire de jolies écritures 

Résultat de recherche d'images pour "calam"Image associée

On devait tremper le Calam dans un encrier. Comme sur la photo. 

On s'appliquait à faire des lignes d'écriture comme à l'école 

ecitures

Le calame:

C’est l’outil essentiel de tout calligraphe, c’est un roseau que l’on taille en biseau selon le style d’écriture qu’on veut réaliser, on fend le bec au milieu pour la régularité d’écoulement de l’encre, la qualité du roseau, ainsi que les dimensions sont choisies par le calligraphe, Le degré d’inclinaison du calame varie selon la forme écrite, Thuluth, Naskh, Diwâni, Farsi..Etc.
Pour la taille du calame, on utilise un couteau à la lame fine et très affutée, on se sert aussi d’une petite tablette en ivoire ou en os (Maqtâ), pour couper le bec.

 

L’encre:

Les calligraphes préparaient eux même leurs encres, elle était le plus souvent noire, composée principalement de noir de fumée et de gomme arabique dissoute dans l’eau.
Une autre recette était largement utilisée, il s’agit d’une encre métallo-gallique a base de noix de galle et de sulfate de fer.
D’autres recettes à base de pigments naturels, de poils de chèvres ou de moutons, de brou de noix, étaient utilisées également par les calligraphes.
Les calligraphes mettaient au fond de leur encrier une « Liqua » c’est une étoffe en soie naturelle dont le rôle essentiel est de ne prendre que la quantité nécessaire d’encre, et de protéger le bec du calame d’éventuels chocs lorsqu’on le trempe dans l’encrier.

Les calligraphes préparaient eux même leurs encres, elle était le plus souvent noire, composée principalement de noir de fumée et de gomme arabique dissoute dans l’eau.
Une autre recette était largement utilisée, il s’agit d’une encre métallo-gallique a base de noix de galle et de sulfate de fer.
D’autres recettes à base de pigments naturels, de poils de chèvres ou de moutons, de brou de noix, étaient utilisées également par les calligraphes.
Les calligraphes mettaient au fond de leur encrier une « Liqua » c’est une étoffe en soie naturelle dont le rôle essentiel est de ne prendre que la quantité nécessaire d’encre, et de protéger le bec du calame d’éventuels chocs lorsqu’on le trempe dans l’encrier.

liqua

 

Ensuite nous avons utilisé un ptit batonnet que l'on trempait d'un côté dans une couleur et l'autre côté, dans une autre couleur

Quand on sait dessiner, ça fait de beaux dessins 

Calligraphie

 

Le jour où je saurai écrire aussi bien avec un Calame, je serai douée.

 

 

On a passé un bon moment

 

 

Publicité
Commentaires
S
un chouette atelier , ça me plairait aussi ;
Répondre
M
Merci de nous avoir fait partager cet atelier . Tu as bien fait d' expliquer la calligraphie le matériel , l'encre ainsi j'aurai appris plein de choses que je ne connaissais pas .Tu as raison de faire de nouvelles choses nous ici à Sisteron on a pas grand choses comme ateliers .<br /> <br /> Bonne journée Bisous <br /> <br /> M.JO
Répondre
M
Belle activité!<br /> <br /> Douce semaine<br /> <br /> bises
Répondre
I
ça devait être trop sympa cet atelier
Répondre
B
Mais qu'est ce que c'est beau ! J'admire le travail<br /> <br /> Il faut de la patience je suppose et beaucoup d'entrainement mais tout un chacun peut y arriver.<br /> <br /> Super stage
Répondre
Bricoleuse et ses aiguilles
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 23 402
Publicité